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Comment réduire les risques après une augmentation mammaire ?

Implant mammaire : complications & risques selon la technique de pose

Pour introduire un implants mammaire afin d’augmenter le volume des seins, le chirurgien à 3 possibilités pour réaliser l’incision: au niveau de l’aréole, sous le sein ou dans l’aisselle. Voici un rappel détaillé et mon retour d’expérience sur les suites opératoires et les risques en fonction de ces 3 alternatives

L’augmentation mammaire par pose de prothèses peut se faire par différentes techniques, empruntant différentes voies – donc type d’incision, conditionnant la localisation de la cicatrice:

  1. La voie axillaire: cicatrice dans le creux de l’aisselle
  2. La voie aréolaire: cicatrice localisée dans l’aréole du sein
  3. La voie sous mammaire: cicatrice dans le sillon sous mammaire

Depuis plus de cinq ans, dans 80% des cas, je réalise l’augmentation mammaire via des implants anatomiques pour obtenir un résultat naturel. Or, le succès de cette chirurgie d’augmentation du volume des seins par doit répondre à deux impératifs

  • L’implant mammaire ne doit pas « tourner ». Pour ce faire, l’espace crée lors de l’opération doit être tel que la prothèse mammaire sera bloquée dans celui-ci et ne pourra pas subir de rotation
  • L’implant comporte à sa surface des repères qui doivent servir au chirurgien plasticien, au moment de la mise en place dans le sein de la patiente, à garantir le positionnement adéquat de la prothèse pour obtenir un résultat naturel

Ma technique privilégiée d’implantation mammaire

D’après ma longue expérience en chirurgie esthétique, la réalisation de ces 2 impératifs est indispensable pour éviter une augmentation mammaire ratée. De plus, seule la technique basée sur un abord sous-mammaire peut y répondre, en laissant une cicatrice siégeant dans le sillon sous-mammaire de 3 cm environ (type d’incision 3 évoquée plus haut).
Mis à part ces impératifs techniques liés aux prothèses mammaires elles-mêmes, le chirurgien plasticien que je suis, a pu constater au niveau du suivi opératoire de mes patientes une diminution impressionnante des complications et risques issus des opérations d’augmentation mammaire grâce à la technique N°3 (sous-mammaire).

Le type de prothèse mammaire, notamment l’implant en polyuréthane, peut influer sur la probabilité des risques.

  • Coques mammaires : alors qu’auparavant, le taux de présence post-opératoire de coques suite à l’introduction d’implants par voie axillaire ou aréprothese mammaire derriere muscle du seinolaire avoisinait les 5%, ce taux est proche de 0, depuis que j’utilise la voie sous mammaire, depuis plus de cinq ans
  • Aucun problème de déplacement ou rotation des prothèses mammaires anatomiques constaté
  • Douleurs et convalescence: lorsque les implants mammaires sont placés derrière le muscle, les douleurs sont inférieures d’au moins 50% en recourant à la technique sous-mammaire comparativement aux autres voies. Ceci tient vraisemblablement à une dissection beaucoup plus douce et plus précise du muscle pectoral qui est moins traumatisé pendant l’opération
  • Infections après augmentation mammaire: aucune n’a été constatée depuis l’adoption de cette technique

De plus, mon retour d’expérience en chirurgie esthétique et l’amélioration de la sécurité des opérations d’augmentation mammaire en recourant à la technique de la pose par l’abord sous-mammaire vient d’être confirmée par une étude américaine récente menée sur plusieurs centaines de patientes porteuses d’implants mammaires. Cette étude exhaustive, comparant le taux de complications suite à la pose de prothèses mammaires entre les abords axillaires, aréolaires et sous mammaires révèle une diminution considérable du pourcentage de coqueshématomes et infections post-opératoires lorsque l’augmentation mammaire est réalisée par la voie sous-mammaire.

D’après les conclusions de cette étude, la voie sous-mammaire réduit le risque d’exposition microbienne, contrairement aux autres:

  • Au niveau de l’aisselle, les glandes sudoripares sont abondantes et peuvent contenir des germes pathogènes
  • De même la voie aréolaire qui traverse la glande mammaire peut ouvrir des petits kystes glandulaires, constituant également une source microbienne.

La voie sous-mammaire n’expose pas à ce risque microbien et diminue donc le risque de réactions inflammatoires et de complications après l’opération.

>> La sécurité est la règle numéro 1 de toute intervention chirurgicale et particulièrement en chirurgie esthétique & plastique. En ce qui concerne l’opération d’augmentation mammaire, il est établi que l’implantation de prothèses mammaires anatomiques via une cicatrice courte dans le sillon sous-mammaire réduit considérablement le risque de complications post-opératoires.